mardi, août 08, 2006

The King is done, but he's not forgotten...


On a tout dit sur Elvis, tout et son contraire. Je n'ai pas grand chose à ajouter, si vous voulez une bio, qui plus est touchante, peut être un peu romanesque, qui sait, mais vraiment émouvante de sincérité, je vous conseille d'aller faire un tour ici.
Tout ce que je peux dire sur le King, c'est qu'il a marqué l'histoire du Rock And Roll, finalement, sans lui, il n'y aurait pas d'histoire du Rock And Roll. On lui a beaucoup craché dessus, il est vrai que les dernières années de sa vie l'ont défigurée, à a mort, il n'était plus que l'ombre de lui même, et encore... Seulement, le King, reste le King. Il y a peu, chez mon disquaire habituel, un mec rentre et demande au vendeur "Eh, Ludo, t'as pas un truc genre un mmélange d'Elvis et des Cramps...", je n'invente rien. Ce mec est une légende et ce n'est pas pour rien. C'est pas ce
tte pédale de Johnny, Elvis, c'était un rocker, un vrai, qui a permis l'épanouissement du Rock And Roll partout dans le monde... Pas comme l'autre tarlouze qui n'a finalement qu'une seule utilité, montrer la bétise française au reste du monde.
Les punk ont beaucoup craché sur Elvis, pourtant... Il faut dire que c'était un Elvis finissant. Un bel hommage lui est rendus dans un livre d'un auteur anglais, John King, Human Punk. Le héro, un jeune punk (au début du livre), comprends finalement, que pour les fans, Elvis est resté le jeune mec au sourire ravageur et au déhanché qui a fait crier l'Amérique. Un autre hommage lui a été rendus, par les Stray Cats, le chanteur portant souvent la tenue d'Elvis, LA tenue, la tenue de son Come Back en 68...
S'il ne doit rester que deux images d'Elvis, c'est celles là, un Elvis d'une vingtaine d'année, montrant au gens ce qu'est le Rock And Roll, et le King, tout de noir vétu, voulant prouver au monde, que non, il n'est pas mort, et le rock non plus. Alors, comme disait l'autre, The King is done, but he's not forgotten...

Elvis Presley - Blue Suede Shoes (1956)


Elvis Presley - Lawdy Miss Clawdy (1968)